Bernard Saupique

Né en 1947, j’ai dessiné et pratiqué très tôt la peinture à l’huile, participant à divers salons dans les Yvelines et à Paris.

En 1973, le regretté Paul Jolas, ancien professeur de lettres, critique d’art et poète, avait eu la gentillesse de préfacer ma première exposition personnelle en ces termes :
« Cet ancien élève de l’école des Beaux Arts parcourt depuis un an un chemin difficile qui l’a conduit d’un art sobre et dépouillé, économe et même parcimonieux de moyens à un épanouissement somptueux.

Il a traité comme tous les débutants des natures mortes de type classique puis il a manifesté sa prédilection pour le portrait, portraits de femme, de petit garçon, de fillette, remarquables par leur réalisme et d’où se dégagent une impression de vie intense ; surtout Bernard Saupique a choisi comme thème de prédilection le paysage, les paysages des bords de la Seine, ceux de Vétheuil ou ceux de la Roche-Guyon en traits secs, géométriques d’abord, avec des lignes dures, puis avec des plans plus souples, plus mouvants, tandis que sa vision du monde s’enrichit à mesure que son instrument se diversifie ; au lieu d’un univers plus proche de l’architecture contemporaine, le peintre nous entraîne alors dans un décor enchanteur, où les couleurs s’harmonisent dans une symphonie nouvelle et où le rêve retrouve sa légitime part.»

Touché par ce qu’il avait su percevoir très tôt dans ma peinture, je pense que ses propos m’accompagnent encore aujourd’hui.